Paris, comme toutes les grandes villes européennes, doit faire face à un afflux de d’un genre nouveau. Le développement de l’utilisation de vélos, scooters et autres trottinettes en libre-service, a engendré de nouvelles habitudes de circulation et de stationnement, non sans quelques difficultés.
On pouvait s’en douter, mais prendre un véhicule n’importe où et pouvoir le laisser n’importe où, dans une grande ville comme Paris, pouvait potentiellement devenir très problématique. On imagine la gêne que cela peut occasionner pour les passants ou les riverains.
Et comme souvent en France, chaque nouvelle problématique entraîne une polémique médiatique, qui provoque une nouvelle activité législative. Cependant, la loi d’orientation sur les mobilités (LOM) qui doit encadrer la régulation des véhicules en free floating ou en français en libre-service et sans attache a pris du retard. Comme on dit en pareil cas, elle est confrontée à « un glissement du calendrier parlementaire, qui rend très incertains les délais« .
La mairie de Paris, a donc décidé de prendre l’initiative. Elle a ainsi décidé d’instaurer une redevance dans le but de créer des emplacements dédiés et obligatoires pour le stationnement des vélos, scooters et autres trottinettes en libre-service.
Le premier adjoint à la mairie de Paris Emmanuel Grégoire, a confirmé la création de cette redevance lors d’une conférence de presse. Elle va servir à mettre en place des emplacements de stationnement. Christophe Najdovski, adjoint aux Transports et à l’Espace public, confirme pour sa part qu’à terme « le stationnement sera obligatoire dans ces zones dédiées ». « Il sera alors possible de procéder à la verbalisation et à l’enlèvement des véhicules » garés anarchiquement.
Selon Jean-Louis Missika adjoint à l’Urbanisme, la mairie table sur la création de 2 500 emplacements pour les véhicules en libre-service. Cela correspond à un point de stationnement « tous les 150 mètres », en moyenne, soit 1 minute 30 à pied.
Crédit photo : Joose Martin