Saviez-vous que 9 Français sur 10 étaient des descendants de Charlemagne ? Une anecdote découverte grâce à une science qui prend de plus en plus de place dans les loisirs de nos compatriotes : la généalogie. Quel est l’état des recherches en France et jusqu’où peut-on remonter ? Des questions auxquels la société SCOP – Heredis, éditrice de logiciels de généalogie, vous aide à répondre.
Depuis quelques années, de plus en plus de Français se découvrent une passion pour la connaissance de leur ascendance. Pour Mikaël Marie, cogérant de la SCOP – Heredis et interviewé par BFM TV : « L’engouement est arrivé il y a une douzaine d’années, depuis que les archives sont en ligne avec un accès gratuit. Ce qui fait qu’aujourd’hui, faire de la généalogie est assez facile, depuis un simple ordinateur, chez soi et avec une connexion internet on peut remonter dans le temps pour découvrir ses ancêtres ».
De nombreux logiciels disponibles mais des vérifications à faire
Grâce aux logiciels qui existent désormais sur internet, il n’a jamais été aussi facile de faire la connaissance de ses aïeux. Actuellement, il est possible de retrouver les membres de sa famille sur cinq siècles. Comme le précise Mikaël Marie « En France, on peut remonter jusqu’au 16e siècle depuis l’obligation des actes de baptêmes éditée en 1539 ». En effet, c’est depuis l’Ordonnance de Villers-Cotterêts signée par le roi François Ier que les registres de baptêmes sont tenus pour obligatoires. Cela permet de retrouver des actes d’Etat civil relativement fiables depuis cette date là. Si le site Heredis est aujourd’hui sollicité par près de la moitié des généalogistes, il existe également d’autres plateformes comme Généatique ou encore Geneanet qui peuvent vous aider dans vos recherches.
Attention toutefois, Claire Voisin-Thiberge, présidente de l’ARRA (Association de recherches sur la région d’Ancenis) met en garde les utilisateurs de ces sites : « Avec les possibilités offertes par les nouvelles technologies, les recherches ont évolué. On peut les faire sur son ordinateur, en restant chez soi. Le chercheur-copieur est tenté de ne pas vérifier ses informations et peut facilement recopier des bêtises sur son arbre, et ainsi de suite, avec un effet boule de neige… Et là, on perd en fiabilité. »