L’île de Skiathos fut l’un des décors les plus utilisés pour tourner la suite du film culte « Mamma Mia ». Or, ses habitants ont un appel à lancer à tous les touristes et fans du film qui viennent visiter leur baie : arrêtez d’emporter des dizaines de galets avec vous.
Un souvenir qui coûte cher
Une des plages de l’île de Skiathos est en train de perdre de sa superbe suite au flux de touristes incessant qui veulent voir où ont été tournées de nombreuses scènes du film. Et ce n’est pas tout ! Ces touristes et fans ne se limitent pas à une simple visite puisque la plupart d’entre eux repartent avec un ou plusieurs souvenirs : les galets doux et lisses de cette de la plage !
Le retour des galets
Cette semaine, des conteneurs portant l’inscription « Lalaria Beach return pebbles box » (en français « retour des galets de la plage de Lalaria » ont été aperçu à l’aéroport de Skiathos. La population locale a clairement intensifié sa campagne pour sauver la plage des touristes en quête de ces fameuses pierres. Comme l’exprime Thodoris Tzoumas, directeur de l’association culturelle de Skiathos : « Nous n’avions pas d’autre choix, la beauté naturelle de Lalaria Beach est en train d’être détruite à un rythme alarmant ».
Une amende pouvant aller jusqu’à 1000 € a également été mise en place et peut s’appliquer à toute personne trouvée en possession d’un de ces galets. Des affiches ont été posées sur les bateaux de croisière et un panneau placé sur la plage demande aux vacanciers de « prendre en photo les galets, pas de les emporter ».
Une plage devenue culte
C’est suite au premier opus du film Mamma Mia que la plage s’est hissée au rang de vedette mondiale. La sortie récente de « Mamma Mia ! Here We Go Again » a redoublé le nombre de curieux venant visiter l’île, passer une lune de miel, ou même se marier !
Une porte-parole de la mairie locale, Athina Papageorgiou, nuance toutefois le discours ambiant en précisant que « les habitants d’ici ont aussi eu leur rôle à jouer en emportant de nombreux galets pour construire de jolis murs dans leur jardin et des sols en mosaïques ». Comme le précise Thodoris Tzoumas, « autrefois, les vents qui fouettaient les rochers pendant les mois d’hiver compensaient les pertes. Mais nous avons perdu tellement de cailloux au cours de la dernière décennie que ce n’est plus suffisant ». Alors, si vous êtes de passage sur cette île, pensez-y et touchez avec les yeux !