Malgré des problèmes de développement et de stabilité politique, le continent africain, qui affiche la plus grosse croissance économique au monde, est porteur d’espoir. L’homme d’affaires Jonathan Fiawoo, considère que le salut de l’Afrique passera par la conversion de ce Continent au développement durable.
Jonathan Fiawoo est un homme d’affaires africain impliqué. Cet acteur incontournable de l’économie togolaise dirige et administre différentes entreprises en Afrique subsaharienne. Très influent dans les cercles d’affaire de la région, il a notamment été Président de la Chambre de Commerce du Togo.
Ce touche-à-tout impliqué dans le développement du continent est actif dans de nombreux secteurs de l’économie, comme l’énergie, le tourisme, les transports, ou l’environnement. Il a récemment accordé une interview aux journalistes du magazine d’actualités africaines, AfricTelegraph. L’occasion pour cet homme attaché à son continent de faire preuve d’un certain optimisme, teinté de lucidité, quant à l’avenir économique de l’Afrique et en particulier de l’Afrique subsaharienne.
S’il croit en l’Afrique, Jonathan Fiawoo fixe une condition à son redressement socio-économique : il faut effectuer d’importants efforts en faveur de l’éducation. « Je pense tout d’abord que l’enjeu central est la scolarisation des jeunes. J’entends par là, une scolarisation de qualité, jusqu’aux niveaux supérieurs », précise-t-il. L’entrepreneur estime que si les enfants sont éduqués, ils seront outillés pour mettre la croissance à profit de populations.
L’idée serait de mettre en place un système économique où les pays africains ne seraient plus utilisés uniquement pour leur main d’œuvre bon marché, ou leurs ressources naturelles, mais où ils se développeraient par eux même. Pour ce faire, l’économie africaine doit se tourner vers un modèle plus équilibré, circulaire, local et respectueux de l’environnement, ainsi que des populations. Pour résumer, si l’Afrique parvient à surfer sur la vague du développement durable, ses habitants seront les premiers à bénéficier des bénéfices d’un tel « modèle ».
« Je crois possible d’inventer un modèle de développement plus respectueux de nos ressources, et dont l’originalité tiendrait à la capacité à éviter les écueils « classiques » du développement », conclue-t-il.