Fidel Castro : pas si fidèle que ça en amour

Fidel Castro, le révolutionnaire, le chef d’Etat, le guérillero…et les femmes dans tout cela ? On pourrait croire que la vie de révolutionnaire ne laisse que peu de place à la vie amoureuse, et pourtant si, l’ex-président cubain a rarement évoqué ses liaisons amoureuses, sa vie sentimentale est parsemée de visages féminins.
Fidel Castro a semble-t-il toujours eu l’âme, et l’aura d’un séducteur, il a multiplié les conquêtes tout au long de sa vie, et avant même d’être connu comme « révolutionnaire ». Fidel Castro a eu un faible pour les blondes, mais sans exclusivité pour autant. Dans les années 1950 et 1960, il séduit les Américaines, et les Allemandes puis ce sera les italiennes dans les 70.
Peu après son arrivée au pouvoir en 1959, Fidel Castro entretint une liaison avec une jeune allemande, Martina Lorenz. C’est elle, qui a récemment raconté dans un livre avoir été convaincue par la CIA d’assassiner le « Comandante », mais elle a flanché au moment fatidique.
En 1964, on lui attribue une brève aventure avec Evelyne Pisier, la sœur de l’actrice Marie-France Pisier, qui avait pour petit ami de l’époque, un jeune étudiant en visite sur l’île nommée Bernard Kouchner.
Fidel Castro affirmait ne s’être marié qu’une seule fois, le 12 octobre 1948 avec Mirta Diaz-Balart, une étudiante en philosophie issue d’une famille aisée, mère de son aîné, Fidelito, physicien nucléaire de 67 ans. Il divorça en 1954 après avoir appris qu’elle émargeait au ministère de l’Intérieur pendant qu’il était en prison après l’assaut raté contre la caserne de la Moncada (1953).
Cependant, loin de rester seul, il s’est épris en 1952 de Natalia Revuelta, « Naty », une jolie blonde mariée, qui lui donne une fille, Alina, en mars 1956.
A propos d’enfants, il semblerait que Fidel (on note au passage l’ironie du prénom) en ait eu sept.  Jorge Angel d’une relation à la mi-1955 avec une créole, Maria Laborde, activiste de son mouvement. Il eut surtout, cinq enfants avec une ex-maîtresse d’école, « Lala », qu’il a connue en 1961 lors d’une campagne d’alphabétisation du régime.
Dans ce panthéon féminin, une place à part pour Celia Sanchez, qu’il avait connue dans le maquis de la Sierra Maestra (sud) en 1957. Elle fut son bras droit, mais aussi sa confidente, sa secrétaire personnelle et peut-être davantage jusqu’à sa mort d’un cancer en 1980.
Il faut noter, qu’à l’exception d’Alina, tous ses enfants vivent à Cuba, mais ont toujours été préservés de l’attention des médias, peut-être aussi pour préserver l’aura immaculée du Comandante.
Décidément, si la révolution séduit les hommes, les révolutionnaires séduisent les femmes.
Crédit photo : Amy Jeanne

 

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