Une chose est sûre chez Rama Yade, c’est que la jeune femme a de l’ambition et qu’elle ose. Sa prochaine cible, ni plus, ni moins, qu’une candidature directe à la présidence de la République alors qu’elle n’a même plus de parti, puisqu’elle a été définitivement exclue du Parti radical en mars.
Qu’à cela ne tienne, l’ex-secrétaire d’État (des droits de l’homme puis des sports) de Sarkozy, va se servir de cela pour se positionner sur une ligne « ni droite ni gauche » très en vogue actuellement. Elle aurait le soutien d’écolos, de centristes et de libéraux en rupture de partis, ainsi que de diverses associations.
Elle a déjà un slogan qui lui va bien, « la France qui ose » et l’ancienne secrétaire d’État, compte se présenter sans passer par la primaire de la droite et du centre. Elle veut être une candidate « indépendante ». Elle vient d’obtenir l’appui du Parti libéral-démocrate pour sa prochaine campagne.
Un site internet, et un compte Twitter ont aussi été ouverts, et se destinent « pour tous ceux qui sont écartés des décisions qui ont besoin de participer, agir, coopérer, tous les sacrifiés de la démocratie et les invisibles de la République« . Selon le site, il s’agit aussi de « libérer l’initiative, la créativité, abattre les monopoles privés dirigés par la même oligarchie qui se refile les postes, mobiliser la société civile… Voilà la perspective d’une société de l’innovation ».
En guise d’exemple, une première création est proposée, « des citoyens tirés au sort pour contrôler les parlementaires de leur circonscription », pour aller « au-delà de l’abolition des privilèges, cumul des mandats ou réduction du nombre des parlementaires ».
Attention maintenant, de pas vouloir trop « oser », car c’est à ça qu’on les reconnaît…
Crédit photo : Groupe ESG