Vice-présidente de la fondation humanitaire Children of Africa, Nathalie Folloroux mène des actions pour promouvoir l’accès à l’éducation dans les pays africains. Agissant notamment en Afrique de l’ouest, Children of Africa peut aujourd’hui se targuer, après 17 ans d’activité, de résultats concrets.
L’analphabétisme est un mal très présent en Afrique et une entrave sérieuse au développement économique du continent. Du fait de l’absence de structure administrative viable, notamment dans les territoires les plus isolés du continent ou dans certaines zones urbaines, l’association doit développer des alternatives atypiques pour promouvoir la pratique de la lecture chez les plus jeunes.
Dotée d’une formation de communicante à l’Université Paris-Dauphine, Nathalie Folloroux a travaillé notamment chez TF1. Aujourd’hui, elle se concentre pleinement à l’humanitaire et tente de rassembler des fonds privés pour promouvoir des actions destinées à servir le bien commun.
Pour Children of Africa, l’éducation devrait être un droit inaliénable, garanti à chaque enfant, où qu’il vive et quel que soit son âge. Pour tenter, à sa mesure, de venir en aide à ceux qui en ont le plus besoin, la fondation a mis en place un système de bibliobus, qui s’est peu-à-peu développé.
A l’heure actuelle, c’est une dizaine de bibliothèques ambulantes qui sillonnent la Côte d’Ivoire, chargées de livres, d’ordinateurs avec accès à Internet et de films. Alliant activités éducatives et ludiques, l’ONG s’est donc peu-à-peu imposée dans le paysage des organisations humanitaires.
Mais la fondation ne se limite pas seulement à l’éducation et mène aussi des actions destinées à promouvoir l’accès aux soins pour le maximum de jeunes, en multipliant les campagnes de vaccination. Plus récemment, Children of Africa a conçu un projet de construction d’un hôpital spécialement dédié au couple Mère-Enfant qui sera situé à Bingerville. L’objectif que l’ONG vise à travers ce grand projet est de réduire drastiquement la mortalité infantile, maternelle, natale et prénatale en Côte d’Ivoire.
Pour Nathalie Folloroux et tous les autres membres de la fondation, ces gestes quotidiens sont les meilleurs moyens de venir en aide aux jeunes d’Afrique de l’ouest et d’apporter un espoir concret aux populations locales.