Un nouveau vaccin de la société Merck le Gardasil 9, protégerait à 90 % des cancers du col de l’utérus. Une étude publiée dans une revue américaine vient de confirmer ce que les premiers constats de Merck avaient pronostiqué.
Le Gardasil 9 s’appelle comme cela, car il protège de 9 sortes de HPV (papillomavirus humain), parmi lesquels ceux responsable de la plupart des cancers de l’utérus. Il s’agit d’une amélioration apportée à la première formule de Gardasil mise sur le marché en 2006, elle amène la protection générale initiale de 70 % à 90 % chez les femmes vaccinées. Une femme non infectée qui reçoit du Gardasil 9 à 97 % de chance de prévenir un cancer ainsi que des verrues génitales. La vaccination, pour être plus efficace doit être effectuée avant que les jeunes filles ou femmes ne soient sexuellement actives.
C’est cette précaution qui a valu à la première version du Gardasil des problèmes avec des parents, des pédiatres, et des élus aux États-Unis. Une frange conservatrice pense que la vaccination des adolescentes peut encourager une sexualité précoce et risquée. Des États se sont opposés à une vaccination obligatoire.
15 % des jeunes filles aux États-Unis de 14 ans à 19 ans et 45 % de 20 ans à 24 ans sont porteuses de HPV. Malgré cela, le taux de vaccination reste relativement faible.
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