Depuis la proclamation de l’État islamique, les actes barbares contre les femmes et les enfants se sont multipliés en Irak et en Syrie. Viol, décapitation, prostitution sont le destin des femmes en EI. Arin Mirkan, une jeune femme officier de l’YPJ, un bataillon spécialement féminin des peshmergas, est devenue une héroïne dans la guerre pour la défense de Kobané.
Elle a été engagée en première ligne, soudain encerclée par les soldats du djihadiste, elle n’avait pas le choix que de dégoupiller sa grenade et de mourir avec ceux qui s’apprêtaient à la capturer. Cette mère de deux enfants savait de toute façon que sa mort a été programmée.
Selon leur croyance, elle avait empêché les djihadistes d’accéder au paradis, car, ils ont été tués par une femme.
D’après le résultat d’une enquête menée par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations unies et publiées le 02 octobre, les femmes et les enfants en Syrie et en Irak vivent dans la frayeur. Seulement pour le mois d’aout, 2500 femmes et enfants se sont faits prisonniers par les djihadistes dans les régions de Sinjar, Tal Afar et Shirkhan. Les femmes ont été victimes de viol par ces combattants sadiques. Celles qui refusaient de se convertir ont été exécutées ou décapitées sur place ou même vendue comme des esclaves au plus offrant au marché de Mossoul ou de Raqqa.