Après que la chanteuse Sheryl Crow a annonce que son cancer des seins est survenu après avoir bu d’eau en bouteille laissée en plein soleil, beaucoup de rumeurs circulent à ce sujet. Les bouteilles en plastiques sont-elle vraiment un réel danger pour la santé ?
Une récente étude, publiée dans le numéro de la revue Environnemental Pollution révèle les recherches effectuées par l’université de Nanjing et de l’université de Floride. Les chercheurs s’intéressent davantage sur la composition chimique de l’eau dans les bouteilles en plastiques de près 16 marques différentes commercialisées en Chine, exposée à trois différentes températures : l’intérieur d’un réfrigérateur, d’une pièce d’habitation normale, et dans une voiture en plein été.
Les chercheurs ont étudiés le taux de concentration de deux substances : l’antimoine et le bisphénol A, deux métaux lourds. L’antimoine favorise des problèmes pulmonaires, gastro-intestinaux et cardiaques, d’après les études de 2009. Le centre national de recherche sur le cancer a classé le trioxyde d’antimoine comme « probablement cancérigène ». Le bisphénol A perturbe la sécrétion d’hormone. Il n’est plus autorisé pour la production de biberons en France depuis le 23 juin 2010.
Les chercheurs ont également révélés que l’augmentation de la température favorise la concentration en antimoine rapidement. A 25°, le taux de la substance a doublé par rapport au taux à 4°. A 70°, le taux augment à 319 fois le taux de base. Le taux de la bisphénol A augmente également mais à un niveau moins inquiétant. « En théorie, le plastique ne devrait pas contenir de bisphénol A », déclare Lena Ma, une responsable de l’étude. Ainsi, la présence du bisphénol dans les bouteilles serait due à recyclage des bouteilles pour en créer de nouvelles.