Même si la loi italienne autorise l’avortement, plusieurs médecins refusent cette pratique.
Pour les femmes, cette tendance est tout simplement une atteinte à leurs droits. Comme la majorité des gynécologues en Italie ne sont pas motivés pour effectuer un avortement dans leurs locaux de travaux, le nombre d’avortements clandestins augmente à grande vitesse dans le pays.
Dans cette péninsule, la majorité des médecins représentent un objecteur de conscience. C’est ce qui justifie le fait que 70 % d’entre eux sont contre l’avortement. Dans certaines régions de l’Italie, seulement 5 % des gynécologues ouvrent leurs portes aux femmes qui souhaitent interrompre leurs grossesses.
Avec la loi 194, l’Italie est la première nation européenne à autoriser l’avortement. Selon par contre l’Istat, même si la commode est totalement légale, depuis 1982, le taux de pratique ne cesse de diminuer. Si en 1982 les statistiques révèlent que sur 1000 femmes de 15 à 49 ans, 16,7 d’entre elles procèdent à l’avortement, en 2009, ce nombre est descendu à 8.