La démission de Natalie Nougayrède de son poste de directrice justifie encore le fait que l’instauration d’une réforme au sein d’une société déjà établie n’est pas facile.
Les méthodes et les programmes de réformes qu’elle envisageait de mettre en place ne semblent pas convenir au groupe. En effet, son départ était inévitable, car son poste de directeur qui devrait se réduire à une mission de représentation du groupe ne lui permet pas d’assurer ses responsabilités.
Le Monde a pris en compte la décision de Natalie Nougayrède, et a procédé à la rencontre des actionnaires du groupe l’après-midi même de la démission de sa directrice. Il convient de rappeler que la réforme vers le numérique constituait l’un des plus importants projets de cette dernière. D’ailleurs, ce projet faisait partie des principales sources de conflits entre elle et la Société des rédacteurs du Monde. Force est de constater qu’à l’heure actuelle, la transformation des journaux à l’ère numérique s’avère encore très difficile.