Un rapport publié par le Comité Scientifique de l’ONU sur les Effets de la Radiation Atomique (UNSCEAR) indique que « l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi au Japon en 2011 ne fera probablement pas augmenter les taux de cancers pour les habitants ». Cette nouvelle rassurante est intervenue quelques jours avant la décision du Premier Ministre de relancer l’industrie atomique.
Début avril, Carl-Magnus Larsson, le Président d’UNSCEAR a souhaité rassurer les populations sur l’impact de l’accident nucléaire de Fukushima. Lors de la présentation de l’étude, il a notamment rappelé qu’en l’état des connaissances, la prospection des scientifiques « ne prévoit pas de changement significatif des statistiques sur les cancers qui pourrait être attribué à l’exposition aux radiations suite à l’accident ».
Pour les conséquences sur l’environnement, le document précise que « tout effet n’aurait été que transitoire ». Ces résultats encourageants, le journal 20 Minutes les souligne en racontant l’histoire des touristes et habitants qui « ont pu se promener dans le «tunnel» de cerisiers formé par les arbres en fleurs à cette époque de l’année, et arpenter cette route de 2,5 km de long bordé par 2000 cerisiers en pleine floraison jusqu’à la barrière qui interdit l’accès à la zone la plus proche de la centrale ».
Ces signes rassurants ont d’ailleurs confortés la décision du Premier Ministre de relancer la filière nucléaire du pays. En effet, après avoir déclaré « le nucléaire est « une ressource de base importante » le conseil des ministres japonais a validé la remise en marche progressive de certains réacteurs ». Cette décision marque une nouvelle étape dans le développement international du nucléaire, alors même que l’Agence Internationale de l’Energie Atomiquemontrait il y a quelques semaines, dans une carte interactive, les perspectives déjà florissantes des industriels du secteur…