Il a toujours été admis que les femmes parlaient plus que les hommes sans que de véritables études n’aient été faites sur le sujet. Mais de récentes recherches ont permis d’entériner cette idée et de prouver que les femmes débitent trois fois plus de mots que le sexe opposé.
Selon une récente étude, les femmes souffriraient d’une véritable diarrhée verbale : non contentes de consacrer une partie de leur énergie cérébrale à la parole, elles ont également un débit plus élevé, trois fois plus élevé que les hommes.
Ce n’est pas moins de 20.000 mots que les femmes déverseraient par jour contre 7.000 mots pour les hommes.
Cette différence s’expliquerait par une plus grande présence chez les femmes de la protéine FOXP2 intervenant dans les mécanismes de la parole.
Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont examiné les cerveaux d’enfants décédés (âgés de 4 à 5 ans) dans un accident. Ils ont analysé les quantités de protéine FOXP2 et ont constaté que les filles en étaient bien plus pourvues que les garçons, de l’ordre de 30%.