L’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) rendra son jugement sur le devenir de la pilule Diane 35, un traitement acnéique utilisé comme contraceptif.
Depuis la toute première plainte déposée au pénal contre le groupe Bayer et l’ANSM pour « atteinte involontaire à l’intégrité de la personne humaine » après avoir autorisé la commercialisation d’une pilule 3e génération potentiellement dangereuse pour la santé, nombreuses sont les pilules qui font l’objet d’une investigation afin de savoir si elles doivent être retirées du marché ou non.
A cet effet, « une conférence de presse sur la décision prise par l’ANSM sur Diane 35 » se déroulera aujourd’hui à 11 heures afin de déterminer s’il faut retirer cette pilule du marché ou circonscrire sa prescription au seul champ dermatologique.
Cette décision a été prise à la suite d’un « comité technique » au cours duquel il a été avéré que quatre décès étaient « imputables à une thrombose veineuse liée à Diane 35 ». Les pilules de 3e et 4e génération favorisant dans certains cas la formation de caillots sanguins.
Un « rapport complet, ainsi que des mesures concernant l’utilisation de ce traitement de l’acné » serait en cours selon l’agence.