Une enquête de Bloomberg a révélé que la généralisation de l’épilation des poils pubiens a entraîné la disparition progressive d'une maladie sexuellement transmissible.
Cette nouvelle enquête fera peut-être réfléchir celles et ceux qui préfèrent garder une toison fournie : les morpions, ces poux qui se transmettent le plus souvent lors d’un rapport sexuel et qui élisent domicile sur le pubis, ne seraient plus.
Cet
te maladie qui touche 10% de la population se raréfie avec la systématisation de l’épilation intime : «Les cas de morpions étaient très fréquents, maintenant c’est très rare » affirme Basil Donovan, employé au Centre de médecine sexuelle de Sydney.
A l’issue d’un sondage effectué en 2011, il avait été avéré que 80% des étudiants américains se délestaient partiellement ou intégralement de leur pilosité intime.
Une tendance qui s’évaluait à 3.5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2012 d’après Eurominotor International Ltd.
Toutefois, les médecins se veulent préventifs : l’épilation totale des poils pubiens ne prémunit pas d’autres infections qui se développent en l’absence de barrières naturelles.